Galerie Raymond Hains à St-Brieuc

Jeudi 16 mars 2023

Deux expositions [EMBED] et […] n’avait jamais été – jamais si vite – entouré par les singes […] à la Galerie Raymond Hains à St-Brieuc sont accompagnés de dossiers pédagogiques.

[EMBED]

L’exposition [EMBED] vient donner une nouvelle forme à une initiative développée depuis 2 ans par Fabrice Gallis et Sopie Lapalu : inviter des artistes à produire des œuvres adaptées à l’espace d’un voilier de 7m, le Kassumay ; embarquer de nouvelles œuvres au fil des ports et présenter ces créations à différents publics portuaires ou maritimes.

Ce projet s’inscrit dans le cadre d’une réflexion sur la mobilité et la rencontre, sur le rapport au temps et à l’espace. Il ouvre de nouveaux dialogues entre œuvres plastiques et éléments naturels (la météo, les vagues, l’océan, les fonds marins…).

A ce jour, 50 artistes ont contribué au projet [EMBED] : certains d’entre eux proposeront, pour la galerie Raymond Hains, une nouvelle visibilité de ces œuvres et d’autre, un deuxième épisode à l’aventure artistique initiée sur le voilier Kassumay.

Embed est un terme anglais usité aussi bien dans les codage informatiques que pour qualifier le lit d’une rivière, il désigne le caractère profondément intégré, incorporé de certaines choses.

Le dossier pédagogique est ici.

[…] n’avait jamais été – jamais si vite – entouré par les singes […]

Virginie Yassef investit un grand arbre du parc des promenades de Saint-Brieuc pour mettre en scène un « théâtre de singes », sonore et lumineux. Au cœur de l’espace urbain, dans la routine du quotidien, un spectacle hors du commun se rejoue chaque soir à la tombée de la nuit.

L’œuvre sera activée tous les soirs : À mesure que le soleil se couche, montent les premiers cris de singes et une lumière surnaturelle aux tonalités violettes : un chœur de singes se forme, composant lentement les sonorités d’un chant émouvant.

Virginie Yassef convoque le surnaturel dans un environnement pourtant familier. La tombée de la nuit – moment de la journée où les ombres se multiplient et où la perception se fait incertaine –, redouble l’intensité de ce rendez-vous avec l’étrange.

Le singe est fascinant par sa proximité comportementale avec l’homme. La transformation progressive des cris des singes en voix, puis en chants accentue cette identification. Ce chant s’offre surtout dans sa musicalité, dans un plaisir esthétique. À travers les cris orchestrés comme une chorale, l’artiste aborde l’animalité sous un autre aspect que celui seulement scientifique ou éthologique.

Découvrir le dossier pédagogique

Contact  : Vanessa Auclerc Galland, professeure relais Galerie Raymond Hains - Saint-Brieuc

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